Une traversée de 70 ans de création
L'exposition débute avec des œuvres de jeunesse, telles que le portrait de son père réalisé en 1955, et des toiles emblématiques des années 1960 abordant l'homosexualité, comme We Two Boys Together Clinging (1961) et Two Men in a Shower (1963). Elle met également en lumière ses célèbres scènes californiennes, notamment A Bigger Splash (1967) et Portrait of an Artist (Pool with Two Figures) (1972), capturant l'esthétique ensoleillée de Los Angeles.Les 25 dernières années à l'honneur
La rétrospective accorde une attention particulière aux œuvres des 25 dernières années, période marquée par une exploration intense du paysage et de la technologie. Parmi les pièces majeures, on retrouve Bigger Trees Near Warter (2007), une composition monumentale de 50 toiles représentant la campagne du Yorkshire, et A Year in Normandie (2020), une frise numérique de 90 mètres inspirée de la tapisserie de Bayeux. Durant le confinement, Hockney a également réalisé plus de 200 dessins sur iPad, capturant la floraison printanière de son jardin normand.Un hommage à la joie de vivre
À 87 ans, Hockney continue de peindre quotidiennement, souvent depuis son fauteuil roulant, témoignant d'une vitalité artistique remarquable. Son dernier autoportrait, le représentant dans son jardin londonien, incarne son engagement envers la beauté du quotidien et la célébration de la vie. L'inscription en néon rose à l'entrée de l'exposition, "Do remember they can't cancel the spring", résume l'esprit de cette rétrospective : un hymne à la résilience, à la nature et à l'optimisme.Le dossier de présentation de l'exposition
Commissariat : Suzanne Pagé, directrice artistique de la Fondation Louis Vuitton
Commissaire invité : Sir Norman Rosenthal
Commissaire associé : François Michaud, conservateur à la Fondation Louis Vuitton, assisté de Magdalena Gemra
Avec la collaboration de Jean-Pierre Gonçalves de Lima et de Jonathan Wilkinson, pour le studio David Hockney