Le travail de Myriam Mihindou, artiste franco-gabonaise formée en France, se distingue par sa volonté de valoriser et de réinterpréter des aspects souvent négligés des cultures africaines et de leurs rituels.
À partir de son expérience de la diaspora et de la complexité de vivre plusieurs identités culturelles, elle utilise une variété de médiums tels que la photographie, la vidéo et la performance pour engager une réflexion critique sur la manière dont les traditions africaines sont perçues et vécues dans un contexte contemporain.

L’exposition “Ilimb, l’essence des pleurs” est un dispositif sculptural et sonore qui expose la pratique des pleureuses, femmes dédiées à des rituels funéraires destinés à apaiser les âmes des défunts et des survivants.
À travers cette œuvre, Myriam Mihindou s’efforce de réactiver les traditions ancestrales en mettant en lumière la puissance des larmes et le rôle central de ces rituels, notamment parmi les Punu, la culture d’origine de l’artiste.

L’exposition pose ainsi la question de la réactivation de traditions funéraires traditionnelles et de leur pertinence dans une société en voie de globalisation.pose ainsi la question de la réactivation des traditions funéraires traditionnelles et leur pertinence dans une société en voie de globalisation.

Commissariat : Sarah Ligner, Conservatrice du patrimoine, Responsable de la collection mondialisation historique et contemporaine au musée du quai Branly Jacques Chirac, Paris
Nathalie Gonthier, Commissaire d'expositions

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