De formes lointaines et imposantes destinées à susciter le respect et parfois même la terreur, à matérialiser la présence de l'église ou de l’état, marque du pouvoir, affirmation de sa permanence et de sa puissance, les statues sont devenues des objets familiers, des compagnes.
Après avoir été le réceptacle de la puissance des dieux, la marque de la présence royale, l’expression de notre humanité que sont devenues ces œuvres, de quelle présence les investissons-nous, quelles forces irradient d'elles ?
Chose certaine, ces représentations ne sont pas neutres. La volonté de les mutiler, de les déboulonner,
de les anéantir, de les humilier, de les faire disparaitre ou tout au contraine de
continuer à en ériger est toujours présente de Palmyre aux rives du Narmadâ.